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Pharmac'Ethique
18 septembre 2017

La revue PHARMA dénonce le "détournement organisé" du CYTOTEC

Initalement autorisé pour le traitement des uclères gastriques ou duodénaux, le CYTOTEC (misoprostol) est devenu le médicament déclenchant IVG, IMG ou pour évacuer une fausse couche spontannée et ceci hors du cadre de l'AMM. Pourtant, la grossesse est une contre-indication totale à la prise de ce médicament. D'après la revue Pharma, 18 décès ont même été rapportés.

Pourquoi en est-on arrivé là? Une alternative médicamenteuse existe : le GYMISO est aussi du misoprostol ayant l'indication en gynécologie. Seulement, pour ce dernier, c'est le médecin qui doit passer une commande professionnelle et le délivrer à la patiente.

Le pharmacien se retrouve donc dans une situation délicate. En face de la patiente, souvent en très grande détresse, il faut appeler le prescripteur pour que lui vienne chercher du GYMISO et le donne à la patiente. De plus, aucune indication n'est donnée quand à la voie d'administration (orale ou vaginale) et internet regorge de témoignages contradictoires et déroutants...

En tant qu'acteur veillant à la santé publique, il faut également avoir en tête que la boite de CYTOTEC contient 60 comprimés et que seuls 2 suffisent à déclencher un avortement. Le CYTOTEC se retrouve dans la liste des médicaments les plus vendus au marché noir!

Refuser la délivrance est, selon la théorie, la réponse à apporter à toute demande de CYTOTEC en gynécologie.

... et en pratique... 

Retrouvons-nous pour échanger nos Cas de Conscience !!! 

 

Raphaëlle pour Pharmac'Ethique

 

 

 

 

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